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Association de coureurs à pied

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CR JeanNo - Vulcain 2013 Ultra trail

 2013vulcainJNR

 

3h20 du matin, le réveil sonne… une grande journée commence.

Petit déjeuner aux pâtes. 

4h, pommade anti échauffement sur les zones à risque (mais oui Yvan là aussi, mais pas d’afterbite, j’en ai pas trouvé. Il faudra que tu m’indiques ton fournisseur Jérôme !!!) puis habillement en tenu de course. Le sac est prêt de la veille, il ne reste pluqu’à remplir les bidons avec la poudre magique.

 4h30 je réveille Corinne, Benoît et Fabien qui tiennent à m’accompagner sur le départ.

 4h40 départ du gîte et arrivé à Volvic 15 min après.

 Tout va vite et c’est bien ; je n’ai pas le temps de me poser trop de questions.

 5h j’entre dans le sas du départ pour écouter les dernières consignes de course. La grosse quantité de neige tombée le week-end dernier est bien confirmée. Les barrières horaires qui ne devaient pas me poser de problèmes vont finalement faire planer le risque d’être arrêté avant l’arrivée. Mais pas question pour autant de partir trop vite, sur les 13 premier km on prend 900m D+ et se cramer trop vite aboutirait à la même sanction.

 Une poignée de main avec Fabien, sans un mot mais j’ai compris ton émotion à ce moment et tout ce que tu aurais voulu me dire, un bisou à Benoît et un baiser à ma chérie un peu inquiète de me voir partir dans cette aventure.

 5h15 le départ est donné et les 350 inscrits s’élancent plus ou moins tranquillement suivant les objectifs de chacun, sous les encouragements des courageux supporters présents de si bonne heure.

 1 km de bitume pour sortir de Volvic (seule portion de bitume du parcours) et nous voilà sur les chemins en direction du premier volcan qui sera le Puy de la Nugère.

 Dès le 6ème km la neige commence à recouvrir le sol et au 8ème je m’arrête pour chausser mes Yatrax (chaînes sous les chaussures que je garderai jusqu’au 65ème km) j’en profite aussi pour enfiler mon coupe-vent du relais des St Médard contre celui des Capsul’Team (malgré une température de -1 ou -2° j’avais trop chaud avec les manches longues)

 Après le Puy de la Nugère, on enchaine avec le Puy de Ténuzet mais prudence, un gros morceau va suivre ; l’ascension du Puy de la Louchardière qui culmine à 1200 m avec une portion où l’on prend 200m D+ mais sur moins de 500m !!! Ça laisse des traces…

 Ces efforts sont récompensés par une vue magnifique au sommet, le soleil se lève à peine et illumine tous les volcans qui dépassent des brumes en contrebas. Au loin le Puy de Dôme, prochaine grosse difficulté du parcours.

 21 km premier passage au ravitaillement du Volcan de Lemptegy.

 L’approche du géant des Dômes se fait par un chemin qui contourne le Puy de Côme pour ensuite traverser une magnifique hêtraie qui débouche au pied du volcan : au col de Ceyssat.

 Corinne et Benoît m’attendaient là et je fus bien content de les voir.

 L’ascension et la descente se feront par le chemin des Muletiers : 5 km pour 500m D+ et autant en D-. Chemin pentu mais large et sans grosses difficultés. Seules de belles parties verglacées m’ont permis d’apprécier l’efficacité des Yatrax et des bâtons.

 Pour me soutenir et m’encourager, Benoît m’a accompagné jusqu’au sommet ! Bravo pour ces 5 km riches en dénivelé.

 La route est encore longue, il ne reste pas loin de 50 km… Mais je me sens bien, je m’alimente et m’hydrate régulièrement. 36 km de fait et pas de coup de fatigue en vue.

 Je suis les conseils de mon coach Damien que j’ai eu au téléphone au sommet du Puy de Dôme : je profite au maximum des paysages enneigés sous un soleil radieux.

 Mais pas question de flâner pour autant, le 2ème passage au ravito de Lemptegy annonce le 48ème km avec la première barrière horaire à 8h45 de course.

 Pour y arriver, 12 km avec pour seul grosse difficulté une ascension sur le Traversin offrant des vues sur les monts d’auvergne toujours plus belles.

 J’arrive finalement au ravito de Lemptegy avec 20 min d’avance sur la barrière horaire, Ouf !!

 Corinne et Benoît sont encore là avec tout ce qu’il faut pour me ravitailler en poudre magique.

 Je me sens toujours très bien, pas de signes de crampes.

 La prochaine barrière horaire sera au ravito du 65ème km à la gare de Volvic, je ne sais même pas les temps limites. En plus ma montre Garmin s’est éteinte, plus de batterie (sans doute à cause du froid) alors je n’ai plus de repères.

 De toute façon, le parcours ne me permet pas de courir plus vite ; les 50 cm de poudreuse sont toujours là. Et puis le tracé nous emmène maintenant vers le Puy des Gouttes suivit de très près par le Puy de la Coquille. Ce sont les dernières véritables difficultés en terme de D+, la suite est plus descendante.

 Les jambes vont toujours bien alors je me lâche un peu dans les 5 km de descente vers la Gare de Volvic.

 Corinne m’attendait au ravito et Benoît était remonté un peu sur le parcours pour courir avec moi sur 1 ou 2 km. (je sais que ça te faisait du bien de te défouler avec tout ce temps passé à m’attendre, mais sache que pour moi, ces instants de soutien et d’encouragement m’ont fait énormément plaisir, merci).

 J’arrive finalement à la Gare de Volvic avec 5 min de retard pour poursuivre sur le tracé initial de 82 km. Les organisateurs avaient prévu une solution avec un raccourci pour permettre aux coureurs de ne pas être arrêtés au 65ème km. Cette solution emprunte la fin du tracé du marathon avec 7 km pour rejoindre Volvic.

 Je me suis déchargé de quelques équipements, entre autre les Yatrax et j’ai pris le temps de me ravitailler un peu.

 Un dernier bisou avant l’arrivée à mes 2 fidèles supporter du jour et me voilà repartis, pleine bourre, pour ces derniers km.

 Sur l’instant, je n’étais pas déçu de raccourcir le parcours au contraire !

 Le chemin était impeccable, en faux plat descendant, bien roulant et surtout sans neige !!! Avec un petit groupe de coureurs, nous en profitions pour avancer à belle allure tout en discutant…

 Au bout de quelques km, je me suis aperçu qu’il n’y avait plus de rubalise !!! Erreur de parcours, nous avions raté une bifurcation.

 Bref, à la fin du compte, nous avons dû faire environ 3 ou 4 km de rab.

 Le passage aux pieds de Notre Dame de la Garde annonce le dernier km. Le parcours passe par le chemin de croix qui descend vers l’entrée de Volvic (Benoît, toujours lui, est venu à ma rencontre pour finir avec moi). On retrouve maintenant le bitume pour la traversée de Volvic toujours en descente.

 

On passe devant le complexe sportif.

Mes supporter des Capsul’team sont là. Je tape dans les mains tendues sans m’arrêter pour arriver au chaud dans cette magnifique salle des sports.

 

12 h 24 de course pour ce trail blanc de 72 km et un peu moins de 3000 m D+.

 

Des souvenirs, des paysages et des émotions plein la tête… Et plutôt fier d’être allé au bout.

Je félicite les organisateurs pour leur gros travail, tout était parfait ; l’accueil, la beauté des parcours, le balisage irréprochable (même si je me suis trompé, c’était de ma faute, les marquages étaient bien présents) les ravitos avec des bénévoles très sympas, une ambiance sportive et amicale entre les coureurs.

 

Plusieurs fois dans la journée, j’ai pensé à Lionel qui se remet (pour le mieux j’espère) d’une grosse opération du dos et à Myriam qui se bat contre la maladie. Je vous ai envoyé plein de soleil auvergnat, l’avez-vous senti ? Bise à vous.

 

Un gros merci aux copains du Relais des St Médard !! J’ai bien reçu tous vos messages et les ai lu précieusement ; c’est formidable comme ça booste le mental.

 

Merci à tous ceux qui m’ont envoyé un message d’encouragement. Bisous à vous.

 

Merci aux capsules pour ce week-end auvergnat, certes pas très riche en gastronomie, mais plein d’émotions.

Bravo à Corinne et Fabienne pour les 12 km marche.

Bravo à Marina et Adeline pour leur 1er trail sur 12 km

Bravo à Paul-Jé, Marielle et Pierrick pour le VSV 21 km (environ !!!)

Bravo à Seb et Fabien pour le marathon

 Chacun est allé au bout de ses objectifs ; félicitations !

 

Un énorme MERCI à Corinne et Benoît :

 Pour les 7 km environ couru ensemble avec Benoît

 Pour votre présence et vos encouragements tout au long du parcours

 Pour votre patience, 12 h à attendre dans la neige c’est long même avec le soleil

 Pour les menus spéciaux ces dernières semaines et mes absences du dimanche matin tout au long de ma préparation.

 

En guise de conclusion, voici quelques mots signé Elisabeth. Bonne méditation à tous en attendant de prochaines aventures…

 « Oser aller jusqu'au bout de soi ; dans le rouge un peu ça arrive, sentir la vie qui palpite. Il faudrait médailler tous les fous heureux qui osent. Dans les moments difficiles essayer de penser à autre chose, tout donner, c'est ça le sport. »

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C
<br /> Bravo Jean Noël !!!!<br /> <br /> <br /> Aller au bout de ses rêves, croire en soi pour y arriver, c'est trop super !!!<br /> <br /> <br /> Bravo pour ton commentaire riche en émotions....<br /> <br /> <br /> Ton "petit clin d'oeil empreint d'amitié, de générosité" nous touche beaucoup !!!!<br /> <br /> <br /> Continue de vivre tes rêves !!!<br /> <br /> <br /> Un petit "coucou" à Benoit et à Corinne que l'on sait toujours à tes côtés,<br /> <br /> <br /> là pour t'encourager !!!<br />
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L
<br /> Bravo à Jean-NO pour ce magnifique parcours et pour ce Compte-rendu qui fait naître plein de rêves. Je crois bien avoir effectivement ressenti les rayons du soleil auvergnat que tu m'as<br /> envoyés... MERCI<br /> <br /> <br /> Bravo à toutes les capsules pour leurs belles performances. Continuez tous à nous faire part de vos belles aventure.<br />
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